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La mécanique des orgues
(fin) 
Jouer deux ou trois claviers ensemble, c'est les accoupler. Une pédale en partie basse du socle de l'orgue correspond à chacun des accouplements possibles. N'oublions pas que tout orgue, sauf les petits positifs d'accompagnement de la musique ancienne, est muni d'un clavier de pédale. Ce clavier, ou pédalier, ressemble en grand à un clavier manuel. Il comporte 30 notes ou 32 parfois, commençant comme les claviers manuels par un Do. 
Le pédalier permet de jouer sur demande les jeux du sommier de pédale.
Le pédalier est également muni d'un abrégé en vue d'être relié aux différents claviers manuels, afin de faire venir sur les touches du pédalier les jeux tirés sur les claviers. Les commandes s'appellent des tirasses et se trouvent, comme les accouplements, en bas du socle de l'orgue devant le pédalier. L'orgue Eol, à son origine en 1971, est un grand positif de 9 jeux (614 tuyaux) et deux claviers avec un pédalier de 30 notes sans jeux qui lui soient propres, agissant en tirasse sur les deux claviers manuels.Pour lever une question de vocabulaire, il est bon de préciser que le terme de positif est également donné, dans les orgues anciens importants, au 1er clavier en partant du bas, et aux jeux correspondants logés dans le petit buffet au bord de la tribune, faisant dos à l'organiste d'où le nom alors de positif de dos, par opposition à positif de poitrine lorsque celui-ci est incorporé dans le buffet principal. Le clavier de grand-orgue est le second en montant, avec des jeux en principe plus nombreux et plus puissants. Ensuite on trouve des claviers avec d'autres appellations : récit, écho, résonance, bombarde, etc.)
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