Raymond Peyramaure, directeur, metteur en scène et formateur de cette école lui enseigne alors la méthode du mime Decroux, le neutre, le travail de masque, le mime clownesque et la déstructuration de la discipline de cirque.

Abel se donne ensuite l'opportunité de découvrir la pratique de divers jongleurs, artistes et transmetteurs sous les formes de stages.

Il rencontre dans un premier temps Arcadi Pouponne qui enseigne la méthode russe, puis Nikolaus qui offre alors un travail sur le clown et l'objet.

Il découvre ensuite le travail de Jérôme Thomas sur la jonglerie dans un espace cubique, dont il poursuit la pratique depuis 2000.

Il s'ouvre alors aux travaux de Philippe Ménard ainsi qu'à ceux de Martin Schwizke concernant l'art de lier la jonglerie et le mouvement.

La formation de plus en plus active auprès de Jérôme Thomas, lui donne l'occasion de rencontrer Maksim Komaro, Jay Gilligan avec lesquels il apprend la pratique du siteswape.

La jonglerie et sa collaboration avec Virginie Charbonnier, le guide comme par évidence sur les voies de la danse, avec l'enseignement de Frey Faust (danseur, contact, formateur) puis avec celui d'Hervé Diasnas depuis 2000.

Toutes ces informations le portent à travailler plus particulièrement sa relation à l'objet et de développer une pratique de jonglage de contact.

Sa formation de mime clownesque et celle sur la recherche de personnage avec Ami Hattab (clown, formateur) à l'Ecole du Sammovar donne à sa créativité le goût à la fois du rire et de la poésie.

En partenariat depuis ses débuts avec Virginie Charbonnier, il crée une forme de 45 minutes, "UN DEUX", duo clownesque, jonglé et dansé.